Pas mal, n'est-ce pas? Qui aurait cru, avant cela, que le simple fait d'adopter une attitude positive à une réunion pouvait avoir un tel impact? Soyons honnêtes, pas grand monde…
Maintenant, on peut dégager de cette étude plusieurs implications pratiques. Je vous en propose trois :
1. Multipliez les signes de positivisme. N'attendez pas que les autres le fassent, commencez par, vous-même, envoyer des signes d'encouragement aux autres. Comme l'optimisme est contagieux, vous verrez cela faire le tour du bureau pour finir – qui sait? – par vous revenir.
2. Démarrez vos réunions par des signes de positivisme. Parlez, par exemple, de solutions envisageables, plutôt que de vous étendre sur le problème rencontré. Et parlez-en le plus tôt possible dans la réunion, car cela permettra aux autres de positiver à leur tour plus qu'à l'habitude.
3. Cédez la parole à la première main levée. Puisque le simple fait de multiplier les prises de parole amène à davantage de positivisme, veillez donc à ne surtout pas garder la parole outre mesure. Et même, à couper la parole de ceux qui s'éternisent.
Voilà. À vous de jouer!
En passant, Léon Daudet, le fils aîné d'Alphonse et lui-même écrivain, a dit dans ses Souvenirs : «Autant l'optimisme béat, c'est-à-dire inactif, est une sottise, autant l'optimisme, compagnon de l'effort, est légitime».