Ainsi, les quatre chercheurs ont procédé à deux expériences menées auprès de nouveaux diplômés et de leurs anciens superviseurs d'université. La première concernait 13 personnes issues d'une université de l'Ontario, au Canada ; la seconde, 189 personnes provenant de deux universités du Queensland, en Australie. Les deux consistaient grosso modo en des questionnaires détaillés sur les relations de travail qu'ont eu chaque étudiant et son superviseur, en particulier sur l'éventuelle reconnaissance que le premier a pu éprouver envers le second : cette gratitude a-t-elle été exprimée, d'une manière ou d'une autre, et le cas échéant, cela a-t-il apporté quoi que ce soit à la relation?
C'est que cette relation est particulière. Le superviseur se doit, en général, de :
> S'assurer que l'étudiant connaît la nature du programme de recherche dans lequel il est appelé à travailler;
> Aider l’étudiant à planifier ses recherches et l’aider à établir un échéancier réaliste;
> Conseiller l’étudiant dans ses recherches;
> Maintenir un contact régulier avec l’étudiant afin de s’informer de l'avancement de ses recherches.
Quant à l'étudiant, il doit :