«Le mot potlatch est d'origine chinook ; il signifie "donner", et désigne la tenue de festivités durant lesquelles les hôtes distribuaoent pratiquement toute leur fortune selon un rituel élaboré. Ces cérémonies avaient notemment pour fonction d'authentifier un statut ou un rang et de valider publiquement des privilèges familiaux. Elles pouvaient également servir à célébrer une initiation, à souligner un deuil ou à marquer l'investiture d'un chef. La qualité et la créativité des danses et des chants présentés, la quantité des présents offerts et la somptuosité du banquet qui couronnait le tout ajoutaient au prestige de ces rencontres.
«On accumulait parfois pendant des années des richesses sous forme de viens d'utilisation courante, tels que couvertures, coffres en cèdre sculpté, nourriture et canots, pour les offrir aux invités dans le cadre d'un potlatch. On croyait alors que la redistribution systématique des richesses maintenait l'harmonie sociale entre les tribus et à l'intérieur de celles-ci. Le potlatch permettait aux gens prospères d'obtenir un certain statut social en démontrant leur générosité, sachant que pour qui bénéficiait d'un réel pouvoir, il n'était pas difficile de retrouver la fortune. (…)
«La pratique du potlatch a été considérablement ternie par les premiers colons européens. Ceux-ci échangeaient en effet sans vergogne des bricoles contre de l'or, tandis que les autochtones croyaient ces trocs équilibrés compte tenu de l'importance et du caractère sacré de leur tradition.»
Que retenir aujourd'hui du potlach, pour qui se pique de management et de leadership? Plus enseignements enrichissants, comme l'indique le président de la firme de consultants Gestion Consult-IIDC Management :
> Livrez plus que promis. «Donnez toujours plus que ce à quoi vous vous êtes engagé, même si, pour ce faire, vous devez promettre moins. Restez centré sur les préoccupations de vos clients. Soyez généreux de votre temps et de vos conseils en cours de projet.»