Ainsi, les trois chercheuses ont procédé à cinq expériences visant à déterminer l'impact de ces petits rituels superstitieux non pas sur notre sort, mais sur nous-mêmes. La première expérience va vous permettre de comprendre…
Il a été demandé à 190 étudiants de l'Université de Chicago de répondre à toute une batterie de questions personnelles, sans qu'il soit vraiment possible de savoir où l'expérimentateur voulait en venir, tant cela abordait plein de sujets différents. En fait, les seules questions pertinentes pour l'expérience étaient celles qui avaient un lien avec un sujet précis : «Craignez-vous d'avoir un accident de voiture grave d'ici les trois prochains mois?».
En effet, le but était de faire prendre conscience à chacun que, l'hiver, à Chicago, les routes sont glissantes, et donc dangereuses. Et surtout, de faire parler les participants sur ce sujet, histoire de faire naître en eux une réelle inquiétude. Chacun devait alors indiquer la probabilité qu'il croyait avoir de vivre un accident de voiture à court terme.
Puis, il a été demandé à la moitié d'entre eux de toucher le bois de la table, à cinq reprises, et à l'autre, de simplement regarder l'examinateur compter à voix haute jusqu'à 5.
Résultat? Spectaculaire :
> Moins inquiets. Ceux qui avaient touché du bois étaient nettement moins inquiets d'avoir un accident que les autres.
Les quatre autres expériences étaient du même gabarit. Elles ont permis aux trois chercheuses de découvrir que :