L’article présente deux trucs ultrasimples pour y parvenir. Chacun a recours à ce que l’Institut intitule l’Échelle d’évaluation des modes mentaux (EEMM). Il s’agit de la grille d’autoévaluation suivante :
➢ Ligne 1 : De la routine à la curiosité
➢ Ligne 2 : De la rigidité à l’adaptation
➢ Ligne 3 : De la simplification à la nuance
➢ Ligne 4 : De la certitude à la relativité
➢ Ligne 5 : de l’empirisme à la réflexion
➢ Ligne 6 : de l’image sociale à l’opinion personnelle
➢ Ligne 7 : du stress à la sérénité [cette ligne correspond à la moyenne des six autres]
Pour s’en servir, il suffit de s’attribuer une note de 1 à 5 pour chaque ligne, en fonction de l’état dans lequel on pense être au moment présent. Reprenons notre cas de figure où votre boss déboule à votre bureau pour vous confier une nouvelle mission stressante. L’idée est alors de vous munir de l’Échelle et de la considérer ligne par ligne. Commencez par la ligne 1, et donnez-vous une note entre 1 et 5 quant à votre état d’esprit : la nouvelle mission va-t-elle vous amener à fonctionner plus en mode routine, ou plutôt en mode curiosité ? Si cela est vraiment proche de la routine, alors votre note sera de 1 ou 2. Si cela est vraiment proche de la curiosité, alors votre note sera de 4 ou 5. Et si vous balancez entre les deux, votre note sera de 3. C’est aussi simple que ça. Idem avec la ligne 2 : face à la nouvelle mission confiée par votre boss, pensez-vous que vous réagissez avec rigidité, ou bien en mode adaptation ? Etc.
L’intérêt de cette grille, c’est qu’elle peut permettre, en situation stressante, d’influencer positivement notre état d’esprit. Et ce, en nous faisant passer du mode mental automatique au mode mental adaptatif. Voici comment.