Se sentir sûr de soi fait toute la différence... Photo: DR
BLOGUE. Vous avez décroché un entretien d'embauche. Parfait! Maintenant, comment faire pour vous démarquer du lot, pour obtenir le nouveau poste que vous convoitez tant, pour donner – enfin! – un nouvel élan à votre carrière?
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La plupart des gens se mettent alors à peaufiner les réponses qu'ils donneront aux questions probables qui leur seront posées. Vous savez, ces fameuses "questions qui tuent", comme «Pourquoi ne gagnez-vous pas plus à votre âge?», «Vous semblez trop qualifié pour ce poste» et autres «Savez-vous être autoritaire?». Pourquoi pas, mais ce travail de préparation n'est pas vraiment utile.
Pourquoi? Parce que les examinateurs ne sont pas si sensibles que ça aux réponses données à leurs questions – à moins d'une énorme bourde, bien entendu. Ils sont en réalité influencés par tout autre chose : l'aura de pouvoir que vous dégagez.
C'est en effet ce qui ressort d'une étude intitulée Power gets the job: Priming power improves interview outcomes. Celle-ci est signée par : Joris Lammers, professeur de psychologie à l'Université de Cologne (Allemagne); Derek Rucker, professeur de marketing à l'École de management Kellogg (États-Unis); Adam Galinsky, professeur de gestion des affaires à l'École de commerce Columbia (États-Unis); et David Dubois, professeur de marketing à l'Insead (France).
L'expérience menée était on ne peut plus simple. Il a été proposé à des étudiants d'une école de commerce de s'entraîner à passer un entretien d'embauche, dans des conditions réalistes. Il s'agissait de répondre durant quinze minutes aux questions pointues de plusieurs examinateurs, des personnes qui ont réellement l'habitude de faire passer des entretiens d'embauche.
Ce que les examinateurs ignoraient, c'était que les candidats qui leur étaient présentés avaient été au préalable répartis en trois groupes distincts :