> Générosité. Un compliment ne doit jamais rien attendre en retour. C'est une fleur que l'on offre à autrui, pas un geste qui espère une récompense.
> Authenticité. Dîtes ce que vous pensez vraiment d'autrui, non pas ce que vous pensez qu'il conviendrait de dire. Surtout, ne cherchez pas à faire plaisir à la personne concernée, en disant ce que vous pensez qu'elle aimerait qu'on lui dise. Car vous iriez droit à l'échec.
> Mesure. Un compliment doit être judicieux. Il ne doit pas être trop petit, car il passerait pour de la mesquinerie; ni trop grand, car ce serait de la flatterie.
> Attention. Quand vous exprimez votre reconnaissance, il faut que l'attention de l'auditoire soit maximale. À la moindre perturbation (sonnerie de cellulaire,…), votre message ne passera pas.
L'expression de la reconnaissance peut prendre différentes formes. En voici deux :
> La reconnaissance formelle. Elle peut se traduire par l'organisation d'une petite fête visant à souligner un bon coup ou le mérite particulier d'un des employés. On peut penser à la célébration d'un nouveau contrat d'importance, à la promotion d'un des membres de l'équipe, ou encore à un départ à la retraite.
Mais une telle reconnaissance ne peut pas fonctionner si elle n'est pas accompagnée d'une reconnaissance informelle, à savoir de petits gestes réguliers visant à souligner combien on apprécie travailler avec la personne concernée. «C'est un peu comme la Saint-Valentin, a illustré M. Marquis. Si vous vous contentez d'offrir un bouquet de fleurs le 14 février, sans jamais donner de petits témoignages de votre amour tout au long de l'année, votre bouquet risque fort d'aller à la poubelle, et pas dans un vase!»