Une mine fâchée qui en dit plus long qu'on ne croit a priori... Photo: DR
J'en ai une bien bonne pour vous, aujourd'hui : "Deux œufs sont dans une poêle; le premier dit «Qu'est-ce qu'il fait chaud ici!»; le second se retourne et crie «Aaahhh!!! Un œuf qui parle!»".
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Vous ne la trouvez pas drôle? Pas grave, j'en ai une autre : "Comment s'y prend-on pour faire sortir un lapin de son terrier? C'est simple, il suffit d'imiter le cri de la carotte".
Bon. Je ne vous fais toujours pas rire avec mes bonnes blagues? Et je viens, d'un seul coup, de descendre dans votre estime? À des profondeurs abyssales? Parfait. C'est exactement ce que je voulais.
Il nous est tous arrivé, un beau jour, de sortir une blague à l'improviste, et de consterner nos collègues. Leurs mines contrariées ont été notre seule récompense, alors que nous nous attendions à déclencher une hilarité générale. Et nous avons eu l'air bête.
Certains – peu nombreux – savent s'en remettre sans trop de casse, l'air de rien. D'autres – la plupart d'entre nous – ne savent plus où se mettre, parfois même des heures ou des jours durant. C'est que le rouge de la honte leur colle aux joues pendant ce qui leur paraît une éternité. Et ils s'en veulent d'avoir déclenché ce qu'ils croient être une catastrophe irréparable.
La question saute aux yeux : une blague ratée au bureau prête-t-elle vraiment à conséquence? Autrement dit, notre relation avec les autres va-t-elle en être modifiée pour longtemps, ou pas?