Prenons un exemple tiré du livre. Imaginons que vous êtes assis devant votre ordinateur, comme maintenant, et que vous êtes en train de travailler sur la rédaction d’un rapport, tout en attendant un appel téléphonique important, qui peut survenir à tout moment. Ces deux tâches – l’une en cours et l’autre en attente – ont de fortes de chances de provoquer chez vous un «parasitage attentionnel», c’est-à-dire que le fait attendre quelque chose d’important ne vous permet pas d’être correctement concentré sur la première tâche. Pour être toutefois plus efficace, vous pouvez, d’après M. Lachaux :
1. Délimiter le territoire des deux tâches. Vous pouvez, par exemple, arrêter la rédaction du rapport quelques minutes avant que le téléphone ne sonne, si vous avez une idée approximative du moement où cela doit se produire. Sinon, mieux vaut reporter à plus tard votre travail sur ce rapport pour privilégier des tâches plus simples et moins prenantes.
2. Morceler la première activité en une série de petites tâches aisées à accomplir. Vous pouvez ainsi vous contenter de réfléchir à des titres ou vérifier certains chiffres présentés. Votre cerveau pourra alors vite se consacrer à l’appel lorsqu’il se produira.
3. Remplacer la première tâche par une autre plus proche de la seconde. Cela peut consister à consulter un dossier en lien avec l’appel téléphonique attendu.
4. Lâcher prise. Une idée peut être alors de vous lever et de quitter votre bureau pour aller prendre un café, si possible sans trop penser à l’appel attendu.
«L’objectif est de trouver le juste milieu entre la dispersion et l’hyperfocalisation, deux formes de non-maîtrise attentionnelle», souligne l’auteur.