> Loterie A : 100% de chances de gagner un chanson sur iTunes.
> Loterie B : 89% de chances de gagner une chanson sur iTunes; 1%, 1 point (qui ne sert à rien, en fait); 10%, 5 chansons gratuites sur iTunes.
Puis, il leur a ensuite été demandé de choisir encore entre deux autres loteries :
> Loterie C : 89% de chances de gagner 1 point; 11%, une chanson gratuite sur iTunes;
> Loterie D : 90% de chances de gagner 1 point; 10%, 5 chansons gratuites sur iTunes.
Voilà pour la méthodologie. Pour bien comnprendre ce qui va suivre, je vais détailler un peu le paradoxe d’Allais, du moins ce que l’économiste a découvert à travers ses propres expériences…
En règle générale, une grande partie des personnes préfèrent la loterie A, qui procure un gain certain, et ce, même si l'espérance de gain de la loterie B est supérieure : 5 chansons gratuites. De plus, les mêmes personnes qui préfèrent A à B choisissent dans la plupart des cas la loterie D à la loterie C. Pourquoi? Semble-t-il parce que D procure en cas un gain significativement plus important que C pour une probabilité de non-gain à peine plus forte.
Ce comportement paradoxal viole l’axiome d’indépendance de la théorie de l’utilité comparée, puisque selon celui-ci, si A est préféré à B, alors C devrait être préféré à D, ce qui n’est pas le cas en pratique.