> La banque est composée d'investisseurs aux poches profondes.
> À chaque période de temps qui passe, elle compte un investisseur de plus, riche de 1$.
> Elle investit aussitôt ce nouveau dollar : soit dans un marché payant, mais de plus en plus risqué à mesure que le temps s'écoule; soit dans un marché moyennement payant, présentant un risque constant.
> Son but : s'enrichir de plus en plus, au fil du temps.
M. Arping s'est ensuite lancé dans les calculs et a ainsi découvert deux choses intéressantes :
> Plus la compétition s'intensifie, plus la banque a intérêt à prendre des risques. Pourquoi? Parce que plus elle a investi dans le marché en question, plus il lui est coûteux de ne pas en sortir gagnante. Autrement dit, non pas l'appât du gain, mais plutôt la crainte de la perte pousse la banque à prendre de plus en plus de risques.
> Plus la compétition s'intensifie, plus la banque a intérêt à faire preuve de prudence. Pourquoi? Parce que plus la compétition est forte, plus les risques sont élevés et, donc, plus la probabilité de rater le meilleur placement s'accroît. En conséquence, l'idéal quand la compétition devient vraiment féroce, c'est de rivaliser de… prudence!
Tout cela paraît a priori contradictoire, n'est-ce pas? D'un côté, la compétition amène logiquement à tenter de plus en plus fort de gagner. De l'autre, elle incite à se montrer prudent pour s'assurer de ne pas perdre.
Alors? Quelle est la meilleure attitude à adopter au plus fort de la compétition? M. Arping a poussé encore plus loin son modèle de calcul et a fini par mettre au jour quelque chose de fascinant :