Intéressant, vous ne trouvez pas? Tout le monde n'est pas sur le même pied d'égalité en ce qui concerne la réconciliation, en ce sens que c'est plus facile à faire pour les uns, les «mobiles», que pour les autres, les «évaluateurs». Par conséquent, si vous songez, un jour, vous réconcilier avec un ennemi, voire votre pire ennemi, il convient de procéder en quatre étapes :
1. Analysez votre propre personnalité, afin de voir si vous êtes plus «mobile» ou plus «évaluateur».
2. Analysez la personnalité de votre ennemi.
3. Réfléchissez à la meilleure approche à adopter pour faire les premiers pas, sachant pour lequel de vous deux ce sera le plus dur d'accepter l'idée d'une réconciliation.
4. Lancez-vous!
Par ailleurs, un dernier élément dont il vaudrait mieux tenir compte : le sexe des personnes concernées semble jouer un rôle dans une opération de réconciliation. Mme Webb, perplexe, a en effet noté que les femmes paraissaient moins promptes à se réconcilier que les hommes. Cela étant, elle n'a pas validé cette découverte, car le test de robustesse du résultat ne permettait pas de l'affirmer : des expériences ultérieures sur ce point sont nécessaires pour être en mesure de le faire. À vous, donc, de voir s'il est pertinent ou pas de considérer cette donnée…
En passant, le philosophe français Denis Diderot a dit dans ses Principes de politique des souverains : «Lorsque les haines ont éclaté, toutes les réconciliations sont fausses».
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