Puis, les participants devaient lire et réfléchir sur six cas de figure concrets de situation conflictuelle avec un ami. Enfin, ils devaient indiquer comment ils s'y prendraient pour résoudre chacun de ces conflits, à l'aide d'un nouveau questionnaire composé de 16 éléments à noter, toujours de 1 à 6. Les éléments étaient du genre :
> «Je suis motivé à résoudre ce conflit avec mon ami»
> «J'ai un a priori négatif quant à la possibilité de trouver une solution à ce conflit»
Résultats? Voici les principaux :
> Avantage aux mobiles. Les plus mobiles sont les plus prompts à se réconcilier et ceux qui ressentent le moins d'émotions négatives à l'idée de se réconcilier.
> Désavantage aux évaluateurs. Les plus évaluateurs sont les moins prompts à se réconcilier et ceux qui vivent le plus mal l'idée de se réconcilier.
Comment expliquer cette différence? «Ce qui motive surtout les mobiles, c'est le mouvement, c'est l'envie de passer d'un état à un autre, envie qui peut surpasser les aspects négatifs liés à ce passage. Quant aux évaluateurs, le fait de se comparer amène à avoir toujours en tête les aspects négatifs d'une éventuelle réconciliation, ce qui peut représenter un frein au passage à l'acte», avance la chercheuse de Columbia dans son étude.