Fascinant, n'est-ce pas? Ces résultats permettent d'y voir plus clair quant à la meilleure relation possible entre siège social et bureau à l'étranger, plus précisément en matière de prise de décision lorsque deux parties inégales sont impliquées. Et par suite, pour tout ce qui a trait à l'autonomie des employés d'une même équipe par rapport à leur boss.
On peut en effet en retenir ceci, d'après moi :
> Qui entend devenir plus autonome dans son travail se doit de faire preuve d'initiative avec acuité. Ce qui peut se faire en trois temps :
1. Il lui faut prendre en mains un dossier relativement important dont il sait qu'il lui donnera l'occasion de briller, c'est-à-dire d'exprimer ses talents qui lui sont propres.
2. Il lui faut embarquer avec lui les autres membres de l'équipe pertinents pour mener à bien ce dossier-là.
3. Ill lui faut établir une saine communication avec son boss, à plus forte raison si celui-ci a la fâcheuse tendance de tout contrôler. Une saine communication? Cela signifie un véritable dialogue, où l'écoute se fait dans les deux sens. Ce qui demande à l'employé en question de solliciter les lumières de son boss avec intelligence – le truc, c'est de l'interroger sur les points pour lesquels il est vraiment compétent, et non pas sur les autres – et d'en tenir compte. Et le tour est joué!
En agissant de la sorte, un employé apportera la preuve à son boss qu'accorder un peu plus d'autonomie à ses employés permet d'afficher de meilleurs résultats qu'auparavant. Que cela permet à toute l'équipe d'être encore plus performante. Que cela est tout bonnement win-win tant pour les employés que pour le boss.
Voilà. Il ne vous reste donc plus qu'à vous lancer! Ce qui serait – soit dit en passant – une belle résolution pour 2015…
En passant, le penseur français Jean-Paul Sartre a dit dans Les Mouches : «Est-ce donc nuire aux gens que de leur donner la liberté d'esprit?»
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