Surtout, ne pas se laisser gagner par la paralysie... Photo: DR
Vous rêvez du jour où votre boss vous lâchera les baskets. Où il ne passera plus son temps à épier chacun de vos gestes en regardant par-dessus votre épaule. Où il vous laissera enfin agir à votre guise pour mener à bien la tâche qui vous a été confiée. Pas vrai?
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Et si je vous disais que ce rêve n'en est peut-être plus un, qu'il ne tient en fait qu'à vous de le concrétiser dans votre quotidien au travail… Me croiriez-vous? Je l'espère bien, car c'est justement ce que je compte vous faire découvrir aujourd'hui. Grâce à la magnifique trouvaille que j'ai faite dans une étude intitulée Exploring subsidiary desire for autonomy: A conceptual framework and empirical findings et signée par deux professeurs de marketing de l'Université de Mannheim (Allemagne), Jana-Kristin Prigge et Christian Homburg.
Ainsi, les deux chercheurs allemands ont noté quelque chose de curieux du point de vue du marketing des multinationales :
> Décisions centralisées. Certaines d'entre elles confient l'entièreté de la conception des campagnes publicitaires au seul siège social, tous les autres bureaux nationaux ayant juste la responsabilité de décliner localement ce qui a été décrété au sommet de la pyramide.
> Décisions décentralisées. D'autres, au contraire, chargent chaque bureau implanté à l'étranger de concevoir localement ses campagnes publicitaires, sans droit de regard du siège social, ou presque.
Les approches sont radicalement divergentes. D'où l'interrogation suivante, légitime : laquelle est la meilleure? Oui, laquelle elle la plus performante, tant pour le siège social que pour chacun des bureaux à l'étranger?