Savoir rester calme dans la tempête... Photo: DR
Quoi qu'on entreprenne, il y a toujours une part de risques. Une part de risques, certes, plus ou moins élevée, mais une part de risques tout de même. C'est d'ailleurs ce qui rend toute entreprise excitante!
Découvrez mes précédents billets
Ma toute nouvelle page Facebook
Mon compte Twitter
Et mon livre : Le Cheval et l'Âne au bureau
Mais voilà, chacun de nous est plus ou moins à l'aise avec la prise de risques. Certains jubilent à l'idée de sauter d'un avion en parachute, d'autres voient leurs jambes les lâcher sans prévenir rien qu'à l'idée de se jeter ainsi dans le vide. Si bien qu'au sein d'une équipe de travail, il convient de tenir compte de l'aversion au risque des uns et des autres.
Concrètement, le manager est confronté à une interrogation lourde de conséquences dès lors qu'il lui faut prendre une décision risquée. Laquelle? La suivante : «Comment annoncer ça aux autres sans déclencher un vent de panique?». Car, on le sait bien, la panique est une émotion ultracontagieuse : il suffit de voir comment réagit une foule devant évacuer de toute urgence une salle de spectacles en proie aux flammes, et de dénombrer par la suite le nombre de personnes malheureusement piétinées dans la cohue générale…
D'où l'intérêt de se pencher sur l'étude intitulée Averting catastrophes: The strange economics of Scylla and Charybdis, et signée par : Ian Martin, professeur de finance à la London School of Economics (Grande-Bretagne); et Robert Pindyck, professeur de finance et d'économie à l'École de management Sloan du MIT (États-Unis). Celle-ci montre en effet qu'il y a toujours un moyen optimal d'annoncer à autrui les risques encourus, y compris lorsqu'ils sont dantesques.