Tout d'abord, ils ont tenu à définir ce que sont le bonheur et la quête de sens à sa vie. Ils ont considéré que :
> Le bonheur est un sentiment de bien-être, qui peut être conceptualisé comme le fait de ressentir plus d'émotions positives que négatives. Il est lié à l'immédiateté, et donc à la satisfaction de nos besoins les plus profonds.
> La quête de sens à sa vie, elle, n'est pas liée à notre nature, mais à notre culture. Une personne trouve que sa vie a un sens lorsqu'elle estime que celle-ci a un but et une valeur.
Puis, ils ont procédé à trois sondages auprès d'un échantillon de 397 adultes (68% étaient des femmes ; leurs âges allaient de 18 à 78 ans ; la moyenne des âges était de 35 ans et demi ; 48% étaient parents). Ces trois sondages étaient échelonnés sur trois semaines. Ils consistaient en une série détaillée d'affirmations liées directement au bonheur (ex.: «En général, je me considère comme quelqu'un d'heureux») ou à la quête de sens à sa vie (ex.: «Comparé à la plupart des personnes que je connais, ma vie, elle, a un sens»), auxquelles il fallait attribuer une note de 1 («pas du tout d'accord») à 7 («tout à fait d'accord»).
Ils ont alors regardé s'il existait, ou non, une corrélation entre le bonheur et la quête de sens à son existence. Leur but : identifier des points de corrélation contraires, c'est-à-dire qui, lorsque l'un monte, l'autre diminue automatiquement.
Résultats? Passionnants, comme vous allez vous en rendre compte…