Ce n'est pas tout! M. Baumeister et Mmes Vohs, Aaker et Garbinsky sont allés plus loin dans leurs recherches. Ils ont pu déterminer ce qu'il fallait faire, au juste, pour donner un sens à sa vie. Soit :
> S'impliquer dans des projets difficiles. Car cela procure un but à atteindre et permet d'exprimer tout son potentiel. Bien entendu, cela ne vas pas sans une certaine dose de stress et d'anxiété.
> Avoir conscience de son passé et avoir une vision de son futur. On sait dès lors d'où l'on est parti et où l'on compte s'en aller. On dispose d'un sens de la progression – on en revient, une fois de plus, aux notions de but et de valeur.
> Être prêt à traverser des tempêtes. Ceux qui trouvent que leur vie a un sens considèrent souvent qu'ils sont devenus ce qu'ils sont grâce aux écueils qu'ils ont su éviter par le passé. Ils pensent que les difficultés rencontrées les ont fortifiés, même s'ils en gardent toujours des séquelles. Celles-ci ont forgé leur identité. Et ils se sentent prêts à affronter, au besoin, de nouveaux vents contraires.
> Se vouer à autrui. Ils aiment, par exemple, s'occuper des enfants, ou encore faire des cadeaux aux autres. Ils estiment que c'est par de menus "sacrifices" qu'ils donnent un sens à leur existence.
Voilà. C'est tout. Donner un sens à sa vie, ça correspond à développer quatre traits de sa personnalité. C'est aussi simple que ça. C'est, finalement, à la portée de tout un chacun. Qu'en pensez-vous?
En passant, Albert Einstein aimait à dire : «En apparence, la vie n'a aucun sens, et pourtant, il est impossible qu'il n'y en ait pas un!»