La peur de l'erreur peut être paralysante. Photo : Pixar.
BLOGUE. La plupart du temps, le perfectionnisme est perçu comme un défaut. Les perfectionnistes s’attardent sur les détails insignifiants, ils empêchent les projets d’avancer pour une broutille, ils ont la trouille face à l’inconnu, ils détestent l’innovation, bla bla bla. Cette perception – même si elle est très répandue – est erronée. Franchement erronée.
Découvrez mes précédents posts
Et beaucoup d'autres articles management sur Facebook
En effet, il y a en réalité deux sortes de perfectionnisme. L’un est bon, et l’autre mauvais. Je l’ai appris grâce aux travaux de Bob Hill, professeur en psychologie, de l’Appalachian State University, sur le sujet. Le bon, c’est celui qu’il appelle le «perfectionnisme adapté», qui grosso modo correspond au souci d’agir en fonction de valeurs qui nous sont propres. Et le mauvais, c’est le «perfectionnisme inadapté», qui nous pousse à agir en fonction de critères externes (le regard des autres, la peur de décevoir, etc.).
Ainsi, dans une récente étude parue dans la revue Personality and Individual Differences, M. Hill et deux collègues décrivent une expérience qu’ils ont mené à cet égard. Ils ont procédé à un sondage poussé auprès de 216 étudiants en psychologie afin d’évaluer leurs tendances au perfectionnisme, ainsi que leur niveau de bien-être et de satisfaction dans la vie.