Fascinant, vous ne trouvez pas ? Ainsi, le phénomène de la comobilité est plus fréquent que ce que l’on croit a priori, et surtout, il permet aux employés concernés de gagner plus et de se montrer plus productifs que jamais. Ce qui est tout bénéfice pour le nouvel employeur.
Que dégager de tout ça ? Eh bien, un truc ultrasimple pour s’assurer de mettre toutes les chances de son côté dès lors qu’on compose une nouvelle équipe, me semble-t-il :
➢ Qui entend voir sa toute nouvelle équipe faire des étincelles se doit d’user de la comobilité. C’est-à-dire qu’il lui faut veiller à ne surtout pas réunir des individus qui ne se connaissent ni d’Ève ni d’Adam, mais plutôt des personnes qui ont déjà travaillé ensemble par le passé (et qui ont apprécié l’expérience, bien entendu). Il lui faut non pas piger un membre d’une équipe, puis un autre d’une autre, et encore un autre d’une autre, en se disant que l’addition de talents complémentaires fera des merveilles, mais en prendre deux ou trois d’une équipe, puis deux ou trois autres d’une autre, etc., même si à première vue ces personnes-là semblent moins «douées». Pourquoi ? Parce que l’efficacité de la nouvelle équipe va résulter avant tout des liens déjà noués entre la plupart de ses membres ; des liens qui assurent notamment une meilleure communication et un meilleur échange des savoirs.
Voilà. La performance d’une nouvelle équipe dépend en grande partie de sa composition, ce dont tout le monde se doutait, mais là où la plupart du temps on se trompe, c’est en croyant que la clé du succès réside dans l’addition de talents complémentaires, alors qu’en vérité il se trouve davantage dans les connexions préexistantes entre les personnes concernées. Subtil, non ?
En passant, l’artiste français Abd al Malik a dit dans une récente entrevue accordée au magazine Télérama : «La véritable irrévérence aujourd’hui, c’est de faire du lien dans une époque qui sépare les êtres».
Découvrez mes précédents billets
Ma page Facebook
Mon compte Twitter