Être étonné, c'est être à la fois surpris et déstabilisé... Photo: DR
Vous arrive-t-il de vous sentir blasé au travail ? Vous savez, ces moments où l’on se dit qu’on a fait le tour d’un sujet, où ce que l’on nous présente comme une nouveauté a des airs de déjà-vu à nos yeux, ou encore où l’on sent que la voie qu’entend emprunter l’entreprise ne revient qu’à tourner en rond. Oui, vous savez, j’en suis convaincu…
Est-ce là le signe qu’il vous faut vite changer de poste, d’entreprise, voire de métier ? De prendre un virage à 180 degrés dans votre vie professionnelle ? Non, bien entendu. Car ce serait là dramatiser quelque chose qui ne mérite pas nécessairement de l’être. Il y a, je pense, une toute autre manière de remédier à la lassitude dont vous faites alors preuve.
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Quelle manière ? Eh bien, elle m’est venue à l’esprit en feuilletant le bestseller intitulé 90 jours pour réussir sa prise de poste (Ed. Transcontinental, 2014) de Michael Watkins, professeur, leadership et changement organisationnel, de l’école de commerce IMD à Lausanne (Suisse). L’auteur y souligne que l’un des points qui déterminent le succès, ou l’échec, d’une arrivée au sein d’une nouvelle équipe concerne la capacité que chacun de nous a de «garder l’équilibre».
De quoi s’agit-il, au juste ? Eh bien, M. Watkins explique que tout changement de poste «s’apparente toujours plus ou moins à un exercice d’équilibriste». Et d’indiquer : «Les mains liées par l’incertitude et l’ambiguïté, dépourvu de tout réseau de soutien, vous ne savez même pas ce que vous ne savez pas. Or, au milieu de tout ce chaos, vous êtes censé vous acclimater rapidement et commencer à apporter un changement positif à votre nouvelle organisation. La gestion de vous-même constitue dès lors un défi clé de la transition.»