«À partir du moment où une personne comprend qu’elle est dans une spirale infernale, et que celle-ci a vu le jour non pas à cause de faits, mais de croyances de sa part, alors il est envisageable de l’arrêter, voire d’en faire un puissant levier de motivation», indiquent les auteurs dans leur étude. Comment, au juste ? En quatre temps :
1. Relevez vos pensées et comportements autodestructeurs. Prenez le temps de noter sur une feuille de papier les moments où, au travail, vous pensez n’avoir pas agi à la hauteur de votre talent. Plus précisément, où vous avez été assailli par des pensées et des comportements négatifs à votre sujet, alors même qu’il vous fallait briller.
2. Reconsidérez votre jugement à votre égard. Prenez le temps de noter sur une feuille de papier quelques réflexions concernant vos pensées et comportements négatifs à ces moments précis, en général : étaient-ils appropriés ? Étaient-ils judicieux ? Vous ont-ils apporté quoi que ce soit de constructif ? Etc.
3. Analysez l’autodévalorisation qui a résulté de votre dernier échec. Prenez le temps de décrire sur une feuille de papier la dernière fois où vous avez connu un revers au travail. Puis, les pensées et comportements négatifs qui en ont découlé. Enfin, ce que ceux-ci vous ont apporté. Une fois cela fait, prenez un peu de recul et analysez froidement les causes réelles de l’échec en question : celui-ci était-il si inéluctable que ça ? Un coup du sort aurait-il permis de le transformer en succès ? Ou bien, un geste différent de votre part aurait-il permis d’en faire un succès ? Etc.
4. Revalorisez-vous à vos propres yeux. Poursuivez la réflexion concernant votre dernier échec, en vous demandant à présent quel talent vous avez et qui, s’il avait été bien utilisé, aurait permis de faire toute une différence. Bref, identifiez ce que vous auriez pu faire – mais n’avez malheureusement pas pu faire à ce moment-là – et que vous pourriez, donc, faire, la prochaine fois. Et découvrez, du même coup, que vous venez de sortir la tête de l’eau, ou si vous préférez, de vous extraire de la spirale infernale, forts d’une toute nouvelle motivation.
Et c’est comme ça qu’il vous sera possible de sortir grandi de vos habituelles mauvaises expériences professionnelles. La clé étant, on le voit bien, de prendre le temps de réfléchir à l’un de vos cuisants échecs, et surtout, d’avoir le cran d’y penser froidement.
En passant, l’écrivaine française Delphine de Girardin aimait à dire : «On ne réussit dans le monde que par ses défauts».
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