> Collaboration passive. Lorsque celui qui est décédé ne contribuait que peu à l’effort commun, les deux autres laissent tomber, en général, leur collaboration après sa disparition.
> Collaboration active. Lorsque celui qui est décédé contribuait activement à l’effort commun, les deux autres poursuivent, en général, leur collaboration après sa disparition. Et ce, de manière durable.
L’air de rien, il s’agit là d’une splendide trouvaille. Je m’explique… Imaginons que la tierce personne – celle qui est décédée – soit le manager de l’équipe. Si celui-ci se montre lui-même relativement «passif» du point de vue de la collaboration avec les membres de son équipe, on comprend aisément que, lorsque celui-ci est «distant» (par exemple, en voyage d’affaires pendant une semaine), les souris se mettent à danser une fois son dos tourné. En revanche, lorsqu’il prêche par l’exemple en matière de collaboration, eh bien, les autres redoublent d’entraide entre eux lorsqu’il n’est pas présent. Pourquoi ? «Parce que la tierce personne joue un rôle clé pour les deux autres, celui de ‘colle sociale’ ; une ‘colle’ qui a la particularité d’œuvrer de manière durable une fois appliquée», disent les trois chercheurs dans leur étude.
Lumineux, n’est-ce pas ? Maintenant, que retenir de tout cela ? Ceci, à mon avis :
➢ Qui entend booster l’efficacité de son équipe se doit d’agir au sein de celle-ci comme une ‘colle sociale’. C’est-à-dire qu’il lui faut redoubler d’ardeur en matière de collaboration avec les autres, et donc prêcher par l’exemple dans ce domaine. Car c’est là un moyen redoutablement efficace de lier socialement les membres de l’équipe entre eux, à l’aide d’un lien qui se révèle durable.
En passant, l’écrivain français Antoine de Saint-Exupéry disait : «Le plus beau métier d’homme est le métier d’unir les hommes».
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