Tout est dit dans cette dernière phrase, à mon avis. Si un manager veut vraiment permettre à chacun des membres de son équipe de dépasser la quête du bien-être pour viser celle du bien-vivre, il lui faut :
1. Atténuer les contraintes, servitudes et solitudes (ex.: la continuelle pression du temps, etc.).
2. S'opposer aux nuisances du quotidien au travail (ex.: la présence de collègues toxiques, etc.).
3. Favoriser l'expression du plein potentiel de chacun (ex.: la prise d'initiative, etc.).
Voilà. C'est aussi bête que ça. En changeant de paradigme – le passage du bien-être au bien-vivre –, on découvre très vite de nouvelles façons de rendre les autres plus heureux au travail, de nouvelles façons surtout plus efficaces que celles généralement envisagées jusqu'à présent.
En passant, le penseur jésuite Baltasar Gracian aimait à dire : «Pour vivre, laissez vivre».