La mentalité n'est pas la même... Photo : DR.
BLOGUE. Le paradoxe est frappant : aujourd'hui, on compte dans les sociétés occidentales plus de femmes diplômées à l'université que d'hommes, et pourtant, elles rament toujours autant pour faire progresser leur carrière professionnelle. Il est donc naturel de se demander d'où cela vient.
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De la constante discrimination dont elles sont victimes au travail? De leur difficulté à concilier travail et vie de famille? De leur manque d'intérêt pour leur carrière? Peut-être un peu de tout cela, me direz-vous…
Certes, mais ce n'est pas parce qu'une interrogation semble ardue à répondre qu'il ne faut pas pour autant s'atteler à la tâche. On ne peut pas se contenter – du moins, moi en tous cas – d'une vague réponse appuyée sur ce qu'on dénomme le fameux "gros bon sens". Et je ne suis pas le seul dans ce cas, puisque deux professeurs d'économie – Muriel Niederle, de Stanford (États-Unis), et Hessel Oosterbeek, de l'Université d'Amsterdam (Pays-Bas) – et un étudiant en doctorat à l'Université d'Amsterdam, Thomas Buser, se sont retroussés les manches pour identifier une réponse plus précise.
Le fruit de leur travail se trouve dans une étude intitulée Gender, competitiveness, and career choices. Cette dernière apporte une réponse à laquelle, je pense, bien peu d'entre nous avions pensé jusqu'alors…