MM. De Spiegelaere, Van Gyes, Vandekerckhove et Van Hootegem ont mené un sondage auprès d'un millier d'employés travaillant dans 17 entreprises flamandes, lesquelles étaient impliquées dans un programme européen de dynamisation de l'innovation. Ce sondage visait à obtenir une multitude de données dans trois domaines précis :
> Le design du poste. Par ce terme, les quatre chercheurs entendent la présentation de tout poste de travail en fonction de deux critères : le niveau de contrôle de l'employé sur son travail et le niveau de demandes effectuées par l'employeur auprès de l'employé. Par exemple, un poste peut offrir à un employé une grande latitude dans ses décisions et ses interventions, mais aussi être à risque si l'employeur a en même temps des attentes élevées, ce qui représente une combinaison assez stressante.
> Le comportement innovant au travail (CIT). Cela représente les habitudes de l'employé en matière d'innovation, c'est-à-dire dès qu'il s'agit de «produire, introduire et/ou appliquer une idée, un procédé ou une procédure au sein de son équipe ou de son entreprise».
> L'engagement. Il est ici défini comme «un état d'esprit positif, volontaire et contagieux au travail» et se traduit souvent par «une vigueur, une implication et une réalisation de tâches remarquables».
Les quatre chercheurs ont récolté toutes les informations dont ils avaient besoin, étudié les éventuelles corrélations entre elles et vérifié leurs trouvailles par une analyse par régressions multiples. Résultats? Voici les cinq principaux :