Comme nous le savons, l'indice américain S&P 500 a connu sa meilleure performance depuis 1997. Si M. Faber considérait que 2010, 2011 et 2012 lui avaient apporté des gains significatifs, comment aurait-il réagi s'il avait bénéficié pleinement de l'année 2013! La performance de cette dernière a été trois fois plus élevée que la moyenne de rendements de 2010 à 2012.
Une belle année de rendements sacrifiée
On ne doit donc pas s'étonner qu'il souhaite maintenant une correction de 40%. Il espère simplement que le bateau repassera. Il en va de même pour plusieurs analystes ou gestionnaires qui jouent le jeu des prédictions. Comme nous le disons souvent, la Bourse peut s'effondrer à tout moment. Toutefois, il ne faut pas se fier aux gourous pour connaître le moment des corrections, ni tenter de se mettre sur les lignes de côté dès la moindre inquiétude. À long terme, personne n'est devenu très riche en agissant ainsi.
Au sujet des auteurs du blogue : Patrick Thénière et Rémy Morel sont propriétaires de Barrage investissement privé, une firme montréalaise de gestion d'actifs. www.barragecapital.com