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L'une de nos connaissances oeuvre dans la gestion immobilière. Il gère principalement des immeubles résidentiels dans la région de Montréal pour son propre compte. Pour lui, il s'agit donc d'un investissement. Il croit que l'évaluation de ses propriétés est élevée. Par conséquent, avant d'agrandir son parc immobilier, il attend patiemment une correction du marché.
Aux États-Unis, il existe peut-être des opportunités plus intéressantes. Du moins, nous pouvons penser que c'était le cas il y a deux ou trois ans. Or, bien que l'idée d'acheter dans un marché moins cher soit séduisante, les coûts et les difficultés pour changer de marché constituent une trop importante barrière. Tout d'abord, il lui faudrait vendre chaque immeuble un par un. Cette opération requiert du temps et de l'énergie. On doit contracter des agences d'immeubles, et patienter suffisamment pour obtenir un bon prix de vente. De fréquentes visites chez le notaire seront également nécessaires.
Par la suite, notre gestionnaire devra trouver les bons immeubles à acquérir dans le nouveau territoire. Le travail de vérification exige une inspection des bâtisses sur les lieux, ce qui signifie d'importants déplacements. N'étant pas un citoyen américain, il est également primordial que notre gestionnaire s'assure de respecter les lois locales et les différentes règles permettant l'achat d'actifs par des étrangers. Puis, une fois toutes les transactions effectuées, il devra trouver le personnel nécessaire pour le maintien de tous ses logements, tout comme il le faisait à Montréal.