Par Mark Hirschey (Work of Mark Hirschey) [CC-BY-SA-2.0 (www.creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0)], via Wikimedia Commons
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Alors qu'un nombre impressionnant d'investisseurs courent vers l'or et les obligations américaines, Warren Buffett, lui, achète des actions progressivement. Cet article mentionne qu'il a vendu des obligations à des taux d'intérêts avantageux. Berkshire a donc pu emprunter pour probablement profiter davantage des bas prix dans la correction boursière, tout en saisissant des taux d'intérêts historiquement bas pour l'emprunt. Sur les 2G$ de dette, 750M$ sont dus en 2016, et génèrent un rendement fixe de 2,2% aux créanciers. Une autre tranche de 750M$ a été émise pour une plus longue période de temps, soit 2021, pour laquelle les intérêts payables s'élèvent à 3,75%.
Ironiquement, la dernière tranche de dette génère des taux d'intérêts de 160 points de base plus élevés que la dette américaine à pareille échéance. Par conséquent, on doit prendre pour acquis que la situation financière de Berkshire Hathaway est plus risquée que celle du gouvernement américain!
Au 30 juin dernier, l'entreprise disposait de 47G$ en liquidités. Nous ne nous attendons pas à ce que tout cet argent soit utilisé pour des achats. M. Buffett reste conservateur et s'assure de préserver des liquidités afin de se prémunir contre une catastrophe naturelle ou un événement fortuit. Comme sa société est fortement présente dans le secteur de l'assurance, il s'avère très sage de garder en réserves un certain montant en liquidités. Il y a quelques années, M. Buffett mentionnait le chiffre de 10G$. Comme sa société a pris de l'ampleur depuis, ce montant doit avoir été révisé à la hausse.