Tim Hortons (THI, 49,30$) : ça devient difficile
Raymond James réitère une recommandation « performance de marché ».
Au quatrième trimestre, le franchiseur rapporte un bénéfice ajusté de 0,70$ par action, comparativement à un consensus à 0,71$.
Kenric Tyghe indique que même la couleur fournie sur l’état de la prospection pour un nouveau chef de direction, une augmentation impressionnante de 23,8% du dividende (0,84$, 1,5%), ou encore la nouvelle d’une expansion des cafés en capsule sur plusieurs plateformes, ne parviennent à contrebalancer les résultats mitigés du dernier trimestre et le décevant aperçu pour cette année.
La direction guide vers un bénéfice par action se situant entre 2,87$ et 2,97$ par action pour 2013, alors que le consensus était à 3$. Elle annonce une augmentation de son programme de rachat d’actions de 200 à 250 M$ et des charges de restructuration à venir au premier trimestre.
L’analyste se demande si les choses ne sont pas plus difficiles que ce que l’on peut attribuer à la situation concurrentielle et à une économie anémique pour Tim. Bien que la société s’efforce d’augmenter le trafic dans ses restaurants, ses concurrents semblent faire plus d’efforts.
Monsieur Tyghe est sur le sentiment que l’entreprise joue plus défensif qu’offensif sur sa propre patinoire.
L’anticipation 2013 est ramenée de 2,98$ à 2,91$ par action. Une anticipation 2014 est introduite à 3,20$.
La cible est abaissée de 52$ à 50$.