Banque de Montréal (BMO, 62,50$) : moyen
Financière Banque Nationale réitère une recommandation « performance de secteur ».
Au deuxième trimestre, l’institution rapporte un bénéfice de 1,46$ par action, comparativement à 1,52$ l’an dernier et à une attente maison et un consensus à 1,49$.
Peter Routledge indique que BMO a fait la démonstration de ses capacités à bien exécuter sa stratégie aux États-Unis. Au cours de la dernière année, elle a notamment fait croître son portefeuille de prêts commerciaux et industriels de 17%, de même que son portefeuille indirect de prêts auto de 15%.
L’analyste croit que la courbe des taux d’intérêt (et l’écart entre les taux sur les dépôts et ceux sur les prêts) pourrait évoluer favorablement aux États-Unis. Le climat économique semble aussi favorable à une croissance des volumes dans ces deux catégories.
Il note cependant qu’au Canada le bénéfice avant provision est en baisse depuis le premier trimestre 2011 alors que la demande des ménages pour le crédit ralentit et que les écarts de taux (prêts et dépôts) demeurent faibles.
Monsieur Routlege croit que la banque pourrait devoir passer d’un mode « contrôle des coûts » à un mode « compression des coûts ». Il précise cependant que son bilan est sain et ses ratios supérieurs aux exigences réglementaires. Dans ce contexte, il ne serait pas surpris de voir l’institution accélérer ses rachats d’action.
L’anticipation de bénéfice 2013 (31 octobre) ajusté tombe de 6,14$ à 6,09$ par action, celle 2014 passe de 6,45$ à 6,37$.
Le dividende est à 2,94$ par action (4,7%).
La cible est à 68$.