Qu'arrivera-t-il maintenant?
Le départ de Robert Dépatie est tout un choc pour l'entreprise. La rumeur raconte que la décision de Pierre Karl Péladeau de quitter la direction de l'entreprise, au mois de mars 2013, avait notamment été motivée par le fait que Rogers rôdait autour du patron de Vidéotron. On redoutait de perdre Dépatie.
C'est malheureusement ce qui vient de se produire. En un an, l'entreprise a donc perdu coup sur coup ses numéros un.
C'est Pierre Dion, le grand patron de TVA, qui s'amène aux commandes. Un autre dirigeant de talent, qui a fait un bon travail à la tête du groupe de diffusion, compte tenu d'un marché extrêmement difficile.
Son expérience se limite cependant à première vue à la convergence des contenus. Or, la rentabilité de Québecor est principalement générée par des contenants. Ce sont les services de téléphonie, de télévision et d'Internet qui génèrent l'essentiel des profits. Et c'est sur eux que repose l'avenir de l'entreprise.
En entrevue, monsieur Dion disait lundi soir avoir aussi été au cœur des grandes décisions de Québecor et avoir participé au développement des stratégies. Il n'y a pas à en douter, mais étant donné ses autres responsabilités, il a assurément encore un important travail d'assimilation à faire.
Et de très grands souliers à chausser…
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