Là où l'Association reçoit un appui
N'allons cependant pas trop vite.
Le CRTC publiait au début du mois une analyse de situation en se basant sur les données recueillies par Wall Communications.
Trois forfaits étaient sous analyse, mais retenons celui qui concerne les téléphones intelligents (les deux autres ne concernent que le sans-fil traditionnel). Forfait évalué: 1200 minutes d'appels, dont 15% en interurbains, 300 messages textes, et 1Go de données.
Le classement se lit ainsi:
1-Australie: 50$ par mois
2-France: 59$
3-Royaume-Uni: 64$
4-Canada: 94$
5-Japon: 125$
6-États-Unis: 146$
On le voit, l'approche tend cette fois à accréditer la thèse de l'Association: les prix canadiens sont nettement plus avantageux que les prix américains.
Que penser de tout cela?
On a encore ici de la difficulté avec l'étude. Compte tenu de notre premier constat, il apparaît difficilement concevable que l'écart de prix mensuel entre le Canada et les États-Unis puisse être de 50$ par mois (600$ par année). Et que l'on soit de notre côté 50$ par mois plus cher que l'Australie.
Les écarts sont probablement attribuables à des questions méthodologiques.
L'un dans l'autre, les sociétés de téléphonie ont néanmoins raison de prétendre que rien n'appuie les prétentions que les prix du sans-fil sont plus élevés ici qu'aux États-Unis.
Ce qui ne veut pas dire que l'arrivée de Verizon ne ferait pas casser les prix. On le disait récemment, la seule façon pour elle de prendre du marché est de jouer sur ceux-ci.
La situation permet cependant de penser qu'après quelques années de guerre, on assisterait à une remontée sentie. Avec un certain nombre d'emplois canadiens en moins.
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