BLOGUE. « Hummm, il a trop avancé sa montre et est déjà rendu au 1er avril… »
C'est la première réaction que l'on a eu, jeudi matin, lorsque notre patron nous a annoncé que Pierre Karl Péladeau quittait ses fonctions de chef de la direction pour davantage se cantonner dans un rôle stratégique.
Vous trouvez que monsieur Péladeau a réussi à traverser de grands défis? Celui-là sera sans doute le plus difficile de sa carrière.
Officiellement, il devient vice-président du conseil d'administration de Québecor. Il devient aussi président du conseil de Québecor Média et de TVA. Ce sont d'ordinaire des rôles qui sont de nature stratégique et concernent l'orientation des activités. Non leur exécution. Si l'on comprend bien, c'est le rôle dans lequel il se voit dorénavant.
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Ceux qui évoluent ou ont évolué chez Québecor savent bien que ce n'est pas dans sa nature. Pierre Karl Péladeau a toujours pratiqué un style de gestion de type « micro-management ». Plusieurs gestionnaires peuvent témoigner de ses interventions dans des plates-bandes où ils ne l'attendaient pas. C'était parfois une bonne chose, parfois une moins bonne.
C'est aussi un homme d'action. Animé du tempérament des grands conquérants, il n'était jamais très loin du champ de bataille, faisant tantôt donner la télé, tantôt les journaux, tantôt d'autres brigades offensives pour en venir à ses fins et remporter des victoires.
Fini que tout cela? Beaucoup sont aujourd'hui sceptiques et y voient anguille sous roche.
Pourquoi ce pas en arrière?