Le S&P/TSX a fait trois fois mieux que le S&P 500 au premier trimestre de 2014, avec un gain de 5,2 % et l’indice canadien devrait soutenir cette avance d’ici le reste de l’année.
Stéfane Marion, stratège de la Financière Banque Nationale, prévoit en effet que le S&P/TSX de Toronto s’appréciera d’encore 4,4 % d’ici la fin de 2014, par rapport à un gain prévu de 2,5 % pour le S&P 500 américain.
Assez confiant que l’économie mondiale continuera de s’accélérer en 2014, M. Marion augmente aussi de 57 à 60 % la part qu’il accorde aux actions mondiales dans son portefeuille-modèle, en réduisant d’autant l’encaisse suggérée (de 8 à 5 % du portefeuille).
« Malgré les difficultés dans les pays émergents et en Chine ainsi que les tensions en Ukraine, les indicateurs avancés, les cours des matières premières et le comportement des obligations de sociétés pointent tous vers une accélération économique en 2014 », fait-il valoir.
Le stratège augmente donc de 32 à 33 % sa répartition en actions canadiennes, de 11 à 12 % celle en actions américaines et de 7 à 8 % celle en actions des pays émergents.
La part suggérée pour les actions des marchés développés étrangers (Europe, Australasie et Extrême-Orient) reste à 7 %.
Voici les arguments du stratège.
Les prévisions de bénéfices augmentent