Monsieur Marceau a raison
Le ministre des finances, Nicolas Marceau, a réagi aux écrits de monsieur Parizeau.
« Je pense que monsieur Parizeau a raison de dire qu'on n'est pas dans une situation telle que celle de certains pays européens. Mais il n'en demeure pas moins que notre dette a beaucoup augmenté ces dernières années. On demeure les plus endettés au Canada, et moi, je ne peux pas tolérer cet endettement-là. J'aimerais que la situation soit différente, parce que nous avons des services à offrir aux Québécois », a-t-il dit.
La pensée du ministre résume assez bien celle de notre pari. « On n'aura pas à négocier avec les créanciers, et on ne fera pas faillite. Il nous suffit de maintenir la discipline et d'atteindre nos cibles budgétaires. Je ne suis pas sûr cependant qu'il ne nous faudra pas abandonner en chemin quelques principes de gratuité totale ou encore certains programmes sociaux », avait-on dit à l'ami.
Merci donc à monsieur Parizeau pour la démonstration financière. Gardons cependant le cap sur les cibles budgétaires et l'atteinte des surplus nécessaires à l'abaissement de la dette. Ceux-ci pourraient n'être que temporaires (et moins importants qu'ils n'y sembleront si on tient compte des investissements en immobilisation). Il vaut mieux se donner de l'espace.
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Texte 1 de Jacques Parizeau: Ne surdramatisons pas notre endettement
Texte 2 de Jacques Parizeau: Pas de déficit, mais un surplus d'un milliard