BLOGUE. Ce sont deux lettres qui ont fait beaucoup parler dans le milieu des affaires. L'ancien premier ministre Jacques Parizeau signait, il y a quelques jours, une fort intéressante évaluation de l'état des finances publiques du Québec. Qu'en retenir?
Les deux articles sont en hyperliens en fin de chronique. Essentiellement, monsieur Parizeau s'attarde à la dette et conclut que les différents gouvernements du Québec ont réussi ces dernières années à maintenir des équilibres budgétaires satisfaisants. Il relativise les derniers déficits du Québec et demande qu'on en finisse avec les crises de nerfs épisodiques. Il insiste que la province ne vit pas de crise financière.
L'ancien premier ministre réclame plutôt que l'on aborde de front les vrais problèmes économiques du Québec: sa croissance économique trop lente, la sérieuse détérioration de sa balance des échanges extérieurs, la faible productivité d'un grand nombre de ses entreprises, les insuffisances de la formation professionnelle et technique.
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La sortie de monsieur Parizeau nous a personnellement fait assez plaisir. Depuis quelques mois on a en effet un pari avec un de nos amis, qui, malgré son grand savoir et son bon jugement, est tombé sous l'ensorcellement d'agitateurs. Son pari: le Québec sera en faillite dans 10 ans.
C'est en fait peut-être 15 ans, mais on ne s'est pas enfargé dans les détails. L'affirmation était d'une force telle, qu'on a tout de suite tenu le pari.
Cette ambiance de l'excès, bien entretenue par certaines antennes médias qui en vivent, commençait aussi apparemment à taper sur les nerfs de monsieur Parizeau.
Cela dit…