Devant la Cour supérieure, mercredi, Québecor a mordu la poussière dans sa tentative d'obtenir une injonction provisoire. Mais, comme le dit le nom de la procédure, l'on n'était qu'au stade provisoire. Les juges n'émettent généralement des injonctions du genre que s'il y a urgence.
Lorsque viendra le moment de plaider au fond, il n'est pas sûr que la décision sera la même.
« Emplacement, emplacement, emplacement », dit la maxime en immobilier. Le futur site est situé directement à côté de la station de métro alors que l'ancien nécessitait la prise d'une navette supplémentaire.
Il est sans doute vrai que pour un spectacle de Bon Jovi, l'emplacement n'aura pas d'importance pour le fan. Mais pour des spectacles de moindre envergure, ou des activités avec billets de saison, c'est une autre histoire.
On serait personnellement porté à croire que Québecor a une assez bonne chance qu'un juge en vienne à la conclusion que l'emplacement n'est pas une question « accessoire ».
Cela ne veut pas dire qu'elle emportera nécessairement l'affaire. Il y a notamment une zone grise sur l'obligation que peut avoir la Cité (l'organisme ne semble pas paramunicipal) de procéder par appel de propositions. Elle a certes un devoir moral, mais a-t-elle également un devoir légal?
Québecor a néanmoins une chance.
Que recherche Québecor?