Pour que le secteur reste intéressant cependant, il ne doit pas y avoir trop de bateaux qui s'ajoutent, car cela aurait pour effet de diviser la tarte.
L'historique n'est pas formidable de ce côté. Le nombre de navires de transport a en moyenne augmenté de 3,4 % par année de 1999 à 2013 (+ 3,7 % en capacité), et ce, malgré l'obligation de retirer les bateaux à simple coque pour 2010. L'offre a en fait grimpé plus vite que la demande.
La Deutsche Bank prévoit que l'offre de transport, en termes de capacité, augmentera de 1,8 % cette année, de 1,3 % en 2015 et de 3,4 % en 2016.
Constat ?
D'ici à 2016, l'offre devrait de nouveau grimper plus vite que la demande.
Les carottes sont cuites, rien ne fonctionne plus ? Pas tout à fait.
On l'a vu précédemment, il devrait se parcourir plus de distance, ce qui veut dire que les navires seront en service pour des périodes plus longues.
Il y aura plus de monde pour transporter le pétrole, mais personne ne manquera de travail, parce qu'il faudra le transporter plus longtemps et qu'on sera rémunéré sur un plus grand nombre de jours. En fait, le taux d'utilisation des navires (en capacité) devrait grimper.
On prévoit que ce taux passera de 82,3 % en 2013, à 84,3 % en 2014, puis à 84,8 % en 2015 et à 85,4 % en 2016.