L'affaire a fait couler beaucoup d'encre. Faut-il laisser TransCanada installer un terminal pétrolier à Cacouna, dans le Bas-Saint-Laurent, afin de favoriser l'exportation du pétrole de l'Ouest ?
Le site Internet de TransCanada prévoit que le futur terminal devrait pouvoir accueillir des navires-citernes de 900 pieds de long. En langage maritime, il s'agit de Suezmax (en référence à la longueur maximale autorisée sur le fameux canal). La capacité des pétroliers est d'environ 1 million de barils. Ils n'appartiennent pas à la catégorie des plus imposants bateaux du monde, mais plutôt à celle de taille moyenne (entre les Very Large Crude Carriers, de 2 millions de barils, et les Aframax, qui transportent 0,5 million de barils).
TransCanada indique que les installations devraient accueillir de deux à quatre pétroliers chaque semaine.
À chacun ses conclusions sur la position à adopter dans le dossier, mais l'idée nous est venue de jeter un coup d'oeil sur le potentiel du transport maritime pétrolier. La démarche nous a mis sous les yeux une intéressante étude de la Deutsche Bank, dont la conclusion est surprenante.