La deuxième flamblée
Mieux vaut être prudent, disions-nous.
Hé, hé, un autre coup dur pour le prophète. Si vous avez suivi son opinion, vous êtes passé à côté d'un doublé... Fin avril, le prix du métal atteignait en effet les 50 $ US l'once.
Depuis, c'est la débandade, alors qu'il s'échange autour de 35 $ US.
Que s'est-il passé pour que le prix grimpe à 50 $ US ? Nouvelle manipulation ?
Non. Simple effet des spéculateurs, qui ont transformé le marché en bulle.
Oui, oui, on sait. Des craintes persistent quant aux finances publiques de plusieurs pays, il y a trop d'argent dans le système, l'inflation est au détour, le dollar américain a faibli, etc. Mais voilà, l'or est la valeur qui doit théoriquement varier le plus dans pareil contexte. Pendant que l'argent doublait presque en valeur (100 %), le métal jaune n'avançait, lui, que de 11,5 %. Une désynchronisation qui repousse toutes les tentatives de justification.
Temps de jouer le métal, tout de même ?
Certains le croient. CIBC Marchés mondiaux voit par exemple le prix moyen de l'argent terminer l'année 2011 à 45 $ US l'once et passer à 50 $ US l'once en 2012.
La firme d'investissement prévoit que le prix sera sous pression pendant les mois d'été, mais qu'il devrait rebondir à l'automne, à la faveur d'une tendance saisonnière.
Sur la base d'un prix à long terme à 30 $ US l'once, elle aime bien les titres de Pan American (PAAS, 33,63 $ US), Minefinders (MFN, 13,31 $ US), Fortuna (FVI, 5,17 $ CA) et Silver Standard (SSRI, 30,93 $ US).
On ne gagerait cependant pas la maison là-dessus.
Morale de l'histoire ?