Google connaît du succès en raison de ses algorithmes qui lui permettent d'offrir à ses annonceurs des consommateurs bien ciblés et de mettre à l'enchère des mots-clés pour alimenter ses coffres.
Or, Facebook apparaît désormais mieux outillée pour cibler le consommateur. Le site évolue derrière des portes closes et est en conséquence inaccessible aux engins de recherche. Il peut par contre suivre le comportement de ses utilisateurs à l'extérieur. Il suffit de penser à ces petites icônes " J'aime " que ceux-ci accolent sur différents articles. La société peut traquer les interactions sociales et les activités de ses utilisateurs, ce que ne permet pas de faire aussi précisément l'engin de recherche de Google.
Quel impact pour Google ?
Evercore évalue que, si Google ne sabre pas dans ses coûts, c'est près de 20 % de sa capitalisation boursière qui pourrait fondre d'ici 2013. Ce qui signifie une chute de l'action d'au moins 100 $. Les revenus seraient touchés non seulement en volume, mais aussi au niveau des prix des mots-clés. Malgré la croissance du marché publicitaire en ligne, la rentabilité du populaire moteur de recherche reculerait donc.
Danger réel ?
Google possède une encaisse de plus de 24 G$ US et n'a aucune dette. Il serait surprenant de la voir demeurer inactive. L'histoire nous a déjà appris une fois qu'il n'était pas sage de parier contre elle...