Dollarama (DOL, 29,20$). Ce n'est certainement pas Dollarama qui se plaint de l'incertitude économique. Au dernier trimestre, les ventes des magasins ouverts depuis plus d'un an ont grimpé de 7,8 %. Elle traite un plus grand nombre de transactions (+1,6 %). De plus, le fait qu'elle vende maintenant des articles à plus de 1 $ l'aide à augmenter son offre et sa marge (39 % des transactions concernent des articles à plus de 1 $). La société prévoit en outre d'ajouter annuellement de 30 à 40 établissements par année à son réseau qui en compte 600. L'américaine Dollar Tree s'installe au Canada, mais il y a encore de la place pour que les deux croissent sans trop se gêner pendant quelques années. À 16 fois le bénéfice attendu l'an prochain, le titre peut sembler cher, mais la croissance devrait se poursuivre à la vitesse grand V pour quelques années encore.
Costco (COST, 68,39$). Un autre détaillant qui carbure solidement. En octobre, les ventes des magasins ouverts depuis plus d'un an grimpaient au rythme de 6 %, tout comme au dernier trimestre. Il y a un peu d'inflation dans tout cela, mais en l'excluant, on est à plus de 4 %. L'intéressant, c'est qu'il n'y a pas d'explications particulières, si ce n'est que Costco gagne la préférence des consommateurs, lesquels y font encore plus d'achats qu'avant. Un seul problème : le marché s'en est déjà rendu compte. Le titre est à 20 fois le bénéfice anticipé en août et à 18 fois celui de l'année suivante. C'est un peu cher.
Forzani (FGL, 15,42$). Un peu plus tôt cet automne, les sept semaines de ventes " retour à l'école " ont fait + 8,9 %. On ne sait trop pourquoi, mais les équipements sportifs et les tenues de sport semblent avoir plus d'attrait que les autres articles auprès des consommateurs. La société améliore aussi ses façons de faire dans ses magasins corporatifs en s'inspirant de ses franchisés. À 13 fois le bénéfice de cette année et à 11,3 celui de l'an prochain, le titre est de surcroît l'un des moins chers du secteur.
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