BLOGUE. Si on est surpris de la descente de 12,5% du titre de Facebook?
Oui et non. La marque minimale à atteindre pour ce premier trimestre public était un bénéfice de 0,12$ US par action. C'est là que se trouvait le consensus des analystes. Et c'est ce qu'a rapporté l'entreprise.
En apparence, rien pour justifier la dégelée.
Lorsqu'on est à 55 fois le bénéfice attendu pour l'année et qu'il y a un doute sur son atteinte, il faut cependant s'attendre à voir son titre corriger. Facebook a prévenu que ses dépenses augmenteront et n'a pas fourni d'aperçu sur les résultats à venir.
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Les résultats étaient conformes, mais aussi accompagnés de tous les ingrédients nécessaires pour une fonte de multiple.
Faut-il s'inquiéter?
Pendant que le marché manifestait sa déception, le niveau d'inquiétude de l'homme de presse qui est en nous, était cependant plutôt à la hausse.
La conférence téléphonique avec la direction de Facebook a en effet permis de constater que si les progrès sur le terrain ne sont pas à la hauteur des attentes, ils n'en sont pas moins significatifs. Et qu'il y a de la vision aux commandes.
Mark Zuckerberg veut faire de Facebook une plateforme de développement qui fera en sorte qu'un jour, lorsque vous démarrez votre automobile, l'ordinateur qui y sera installé vous offrira des musiques, des adresses, des restaurants et bien d'autres applications (développées par des partenaires) qui seront adaptées à votre personnalité.
La vision peut sembler un peu abstraite. Mais des éléments concrets commencent à ressortir.
On a par exemple longuement discuté d'un nouveau concept, "l'histoire commanditée".
Voici comment cela fonctionne.