Quelle sera la suite?
Depuis le dépôt de la motion de la CAQ, les choses ne cessent de se compliquer.
Il semble de plus en plus que l'on devra aller dans une nouvelle commission parlementaire sur l'encadrement du quatrième pouvoir.
Il y a quelques jours, nous émettions la suggestion de créer un surintendant des médias qui pourrait enquêter à l'interne sur des allégations d'intrusion déontologique inadéquate dans le travail journalistique lorsque des questions d'intérêt public sont en jeu.
Le Conseil de presse, un tribunal d'honneur, n'a pas la force nécessaire pour assumer cette fonction. Les entreprises de presse ne sont en effet pas forcées de le reconnaître et peuvent faire défection à tout moment.
Il ne s'agit pas de nier au propriétaire le droit de déterminer ses contenus, mais d'installer un pouvoir de surveillance qui, par sa seule présence, n'aurait vraisemblablement pas à intervenir très souvent.
Peut-être cette suggestion est-elle trop compliquée d'application.
Si tel est le cas, et malgré toutes les réticences que l'on peut avoir avec la vente des actions, il est difficile de voir où se trouve une autre option.
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