Un potentiel à capturer selon deux analystes
Jim Durran, analyste chez Barclays, tranche la poire en deux. Il suggère à ses clients actifs d’encaisser leurs gains dans Tim et recommande aux plus patients de rester pour bénéficier au potentiel qu’offre la stratégie fonceuse de 3G Capital et Burger King.
Toujours prêt à se mouiller, Perry Caicco, de CIBC Marchés mondiaux, est partant et recommande à ses clients de choisir l’option de 65,50 $ comptant et de 0,8 action de Burger King.
Le meilleur analyste canadien de la consommation, selon le sondage de Brendan Woods, estime qu’avec ses flux de trésorerie annuels de 850 millions de dollars américains, la nouvelle société pourra réduire sa dette de 11,8 milliards américains de 650 à 700 millions de dollars par année.
« Il est difficile (pour les parties prenantes) de parler de synergies à ce stage parce qu’elles exigeront des mises à pied et des concessions de prix de la part des fournisseurs », dit-il. M. Caicco estime ces économies à 80 millions de dollars américains, dont 40 millions de dollars, dès la première année.
M. Caicco ne croit pas que Burger King démantèlera le système de distribution efficace de Tim Hortons. L’Américaine en obtiendrait bien peu dans une vente.
« Il faudra peut-être 6 à 12 mois avant de prendre la réelle mesure du potentiel d’appréciation au delà de 90 $ », prévient-il.
En Bourse, tout est question de rendement et il revient à chacun d’investir selon ses besoins et sa conscience.
Il est tout de même triste de voir tant d’investisseurs activistes et de fonds privés faire la pluie et le beau temps, comme le déplore Yvan Allaire dans son blogue.