Spéculation ou bulle ?
Certains observateurs, tels que Richard Bernstein, chef des investissements de la firme qui porte nom, ne voient pas de bulle, mais une simple vague de spéculation.
Cam Hui, gestionnaire chez Qwest Investment Fund Management, croit qu’il est trop tôt pour parler d’une bulle, mais il reconnaît que le secteur a tous les ingrédients pour devenir la coqueluche des spéculateurs, après avoir passé dix ans à se remettre de la bulle de 2000.
« Leur mouvement haussier pourrait durer beaucoup plus longtemps qu’on ne l’imagine », écrit-il sur Seeking Alpha.
Tant que l’économie mondiale requerra des liquidités et des taux zéro de la part des banques centrales, les chances sont bonnes que les capitaux continuent de courir les placements les plus performants, croit aussi M. Marcus.
Même s’il se dit dans le camp de la bulle, M. Roberge ne croit pas que le secteur ait atteint son zénith.
« Une bulle crève habituellement lorsque la Fed draine des liquidités. Présentement, la banque centrale en ajoute moins qu’avant », dit-il.
Ce blogue reviendra le 10 mars, après la relâche.