Si les taux remontent, les investisseurs seront aussi tentés de se départir de leurs obligations existantes aux coupons faméliques. Ils pourraient alors transformer un recul sur papier en une perte en capital.
Et que dire de la perte de pouvoir d’achat de l’investisseur avec une obligation qui lui verse des intérêts de 4 %.
Les obligations jouent un rôle de stabilisateur en portefeuille. Elles ont certainement été un instrument de diversification en 2001 alors tous les types de placements semblent corrélés entre eux.
Ainsi un portefeuille avec 60 % d’obligations (10 ans) et 40 % d’actions (S&P/TSX) aurait obtenu un rendement de 4,8 % en 2011, malgré le recul de 13 % de l’indice torontois.
L’avenir est rarement fait du passé dans le domaine du placement. C’est un pensez-y bien, à l’aube de 2012.
Sur ce, joyeuses fêtes. Ce blogue reprendra ses fonctions au cours de la semaine du 9 janvier 2012.
Effet d’une hausse des taux de dix ans sur la valeur d’une obligation de 10 ans
+ 0,50 % - 4,0 %
+ 1,00 % - 8,0 %
+ 1,50 % - 11,4 %
+ 2,00 % - 14,8 %
+ 2,50 % - 18,2 %
+ 3,00 % - 21,3 %
+ 3,50 % - 24,3 %