L’Europe attire aussi les amateurs de dividendes puisque leur rendement moyen dépasse maintenant 3 %, à un moment où la crise des finances publiques fait flancher les cours boursiers et rend plusieurs titres attrayants.
Depuis les années 1970, les payeurs de dividendes européens n’ont jamais baissé de plus de 10 % dans une récession, sauf en 2009, rapporte UBS.
La prudence est toutefois de mise puisque les rendements de dividendes élevés en Europe ne sont pas aussi solides qu’il n’y paraît. Les entreprises européennes disposent d’un moins grand coussin financier que leurs consœurs américaines pour les soutenir, note Pierre Lapointe, stratège mondial de Brockhouse Cooper.
Les flux de trésorerie que les entreprises européennes génèrent de leur exploitation représentent 3,7 fois les dividendes versés, alors que ce rapport est de six fois aux États-Unis.
Une autre mesure montre qu’après les dépenses en capital, les entreprises européennes ont beaucoup moins de marge de manœuvre financière que les entreprises américaines pour verser et augmenter leur dividende actuel.
Pour diriger ses client au bon endroit, UBS a examiné les titres offrant un dividende supérieur à la moyenne, tout en versant une faible proportion de leurs bénéfices en dividendes et n’ayant pas réduit leur divididende depuis dix ans.
Voici leur liste : Astra Zeneca, Sanofi, Roche, Wolters Kluwers, GlaxoSmithKline, Novartis, Reed Elsevier, ABB, Reckitt Bensicker, Pearson, WPP et Diageo.
Les entreprises européennes bien nanties en liquidités incluent Electrolux, Royal DSM N.V., CapGemini, Akzo Nobel, Pearson et MAN Group plc.