De gros acteurs plient bagage
En juillet 2013, le géant JPMorgan a annoncé qu’elle se retirait de la détention et de la négociation physique des denrées, allant des métaux au pétrole. Elle compte toutefois continuer à négocier les produits dérivés sur les denrées et à entreposer et à négocier les métaux précieux.
Morgan Stanley a réduit de 10 % des effectifs de la division de denrées l’an dernier et a vendu en décembre ses activités d’entreposage et de transport de pétrole au géant russe OAO Rosneft. Elle vendra sous peu une entité internationale de négoce de pétrole.
En janvier, Bank of America a aussi annoncé qu’elle ne négocierait plus dans le marché de l’électricité et du gaz naturel en Europe.
L’Allemande Deutsche Bank AG vient d’annoncer qu’elle se retire du groupe de huit institutions qui établit deux fois par jour par téléphone les cours au comptant et des contrats à terme de l’or et de l’argent à Londres, dans un rituel qui dure depuis 1919.
La banque de Frankfurt vient aussi de supprimer 200 postes dans sa division de ressources naturelles, car elle se retire de la négociation de l’énergie, des aliments, des métaux de base et des denrées en vrac.
Ce retrait survient au moment où les autorités britanniques se penchent justement sur le processus d’établissement dans le marché mondial de 20 000 milliards de dollars de l’or, dans la foulée du scandale sur la manipulation du taux interbancaire LIBOR.
L’austérité minière devrait aussi aider